Le président de la Fraternité des policiers de Montréal en a assez des trappes à tickets, ces endroits controversés où les policiers se placent et y distribuent des contraventions à la chaîne.
« Pauvres citoyens... », a dit M. Francoeur lors d’une entrevue au Journal, ces derniers jours.
Yves Francoeur déplore que la direction affecte davantage ses policiers de l’escouade de la circulation à des endroits où il est facile d’engraisser les coffres de la ville, plutôt qu’à des endroits où le danger est bien réel.
« La job la plus dangereuse, c’est le brigadier scolaire au coin Christophe-Colomb et Bélanger, dit M. Francoeur. Il risque de se faire tuer parce que le monde force les lumières à tout bout de champ. Ça roule vite, c’est trois voies, il y a une école juste avant.
« Et on fait quoi, nous ? On s’installe sur les voies de service pour rentrer des revenus. C’est l’orientation qui a été prise. [...] C’est enrageant. »
Pour lui, il est certain qu’un policier placé à cet endroit rapporterait moins de billets d’infraction à la fin de son quart de travail, mais il aura sans doute contribué à sauver des vies.
« C’est notre job d’assurer la sécurité ! », dit-il.
« Ce qu’on retient de l’ère Delorme (le précédent chef de police), c’est que les revenus en terme de contraventions sont passés de 40 M$ à 100 M$ par année, en cinq ans », dit-il pour illustrer la situation
Le président Francoeur s’est montré inquiet de voir le bilan routier de Montréal stagner, depuis quelques années, particulièrement en ce qui touche les piétons et les cyclistes.
« Mieux cibler nos interventions »
Selon lui, il est temps pour la direction du SPVM de modifier le plan de match. «Je pense qu’on est rendu à une étape où il faudrait mieux cibler nos interventions», dit-il
Sur le terrain, on entend des policiers se plaindre que les agents affectés à l’escouade de la circulation font des heures supplémentaires en grande quantité, alors que les enquêteurs peinent à se voir accorder du surtemps pour compléter leurs enquêtes.
Vrai, dit M. Francoeur. Mais il faut selon lui nuancer : les policiers de la circulation font aussi beaucoup d’heures en raison des nombreux chantiers de construction à Montréal.
Quant aux enquêtes policières qui mériteraient du temps supplémentaire, M. Francoeur refuse de donner des exemples, par crainte de nuire à des enquêtes policières en cours.
« Il y a des atrocités que je pourrais conter, dit-il. Si les citoyens savaient ça... »
Des policiers heureux
Le climat morose des dernières années, dû à l’affaire Villanueva et aux deux ans et demi passés sans contrat de travail est chose du passé, selon le président Yves Francoeur.
< en="" poste="" depuis="" l’automne,="" le="" nouveau="" chef="" parent="" semble="" ramener="" climat="" de="" travail="" au="" beau="" fixe="" et="" la="" fierté="" d’être="" policier="" à ="" montréal.="" De plus, le nouveau contrat de travail, paraphé ces dernières semaines, satisfait la majorité des policiers, dit-il.
Particulièrement, le contrat abolit le statut de temporaire et permet ainsi aux nouveaux policiers d’être permanents dès le départ. Aussi, on est à constituer une relève de nuit permanente de 400 policiers, plutôt que des horaires prévoyant des quarts de nuit à tous.
Oui au Taser
La fusillade ayant entraîné la mort de deux citoyens, ces dernières semaines, rue Saint-Denis, a remis dans l’actualité l’utilisation du pistolet à impulsions électriques Taser.
Plusieurs voix se sont élevées pour dire que si les patrouilleurs avaient été équipés d’un Taser, la vie des deux hommes aurait pu être préservée.
Certains ont réclamé un meilleur accès au Taser sur le territoire.
« Il devrait y en avoir plus, disponibles plus rapidement », dit M. Francoeur.
Toutefois, prévient-il, ce n’est pas un outil miracle : plusieurs facteurs peuvent faire en sorte que le Taser ne fonctionne pas sur un suspect. Un manteau de cuir ou de jeans, par exemple, ou encore un coup de vent qui fait dévier les fléchettes.
Intimidation
Encerclement, menaces, voies de fait, plaintes répétées en déontologie: M. Francoeur s’inquiète de l’intimidation dont sont victimes les policiers, à Montréal.
Citant une étude criminologique, il avance que pas moins de 72 % des policiers montréalais se sont dits victimes d’intimidation, au cours de la dernière année.
Il semble que les policiers de Montréal soient les seuls à obtenir un score dépassant les 50 %, au Québec.
M. Francoeur se réjouit toutefois du discours du chef Marc Parent, voulant ramener le respect des citoyens envers ses policiers.
D’ailleurs, un projet de règlement sur les insultes et les injures faites aux policiers a été dépoussiéré et pourrait de nouveau devenir à l’étude, dit M. Francoeur.
Enfin, ils admettent ce qu'on savait déjà . C'est une bonne chose qu'ils se décident à vouloir assurer la sécurité des gens au lieu de juste vouloir remplir leurs coffres.
Ne t'en fais pas, ils vont continues a emplir les coffres. Ce ne sont que des moyens de pression
Une solution pour l'honnête citoyen, tout le monde devrait contester ses tickets, mérités ou non.
Les gouvernements réclament des policiers des quotas de tickets parce que c'est de l'argent facile.
Quand ça ne rentre plus assez, ils abaissent les limites de vitesse et créent ainsi d'autres trappes à tickets.
Et pour justifier le tout, ils invoquent la sécurité routière.
Si ça leur coûtait plus cher en cour que ça leur rapporte, ils cesseraient ce petit jeu malhonnête.
Ride Safe!
Une solution pour l'honnête citoyen, tout le monde devrait contester ses tickets, mérités ou non.
Les gouvernements réclament des policiers des quotas de tickets parce que c'est de l'argent facile.
Quand ça ne rentre plus assez, ils abaissent les limites de vitesse et créent ainsi d'autres trappes à tickets.
Et pour justifier le tout, ils invoquent la sécurité routière.Si ça leur coûtait plus cher en cour que ça leur rapporte, ils cesseraient ce petit jeu malhonnête.
Vous parlez des limites de vitesses et du radar... que dire de la multiplication des signaux d'arrĂŞt et de la pertinence de plusieurs? :-:
Une solution pour l'honnête citoyen, tout le monde devrait contester ses tickets, mérités ou non.
Les gouvernements réclament des policiers des quotas de tickets parce que c'est de l'argent facile.
Quand ça ne rentre plus assez, ils abaissent les limites de vitesse et créent ainsi d'autres trappes à tickets.
Et pour justifier le tout, ils invoquent la sécurité routière.Si ça leur coûtait plus cher en cour que ça leur rapporte, ils cesseraient ce petit jeu malhonnête.
Vous parlez des limites de vitesses et du radar... que dire de la multiplication des signaux d'arrĂŞt et de la pertinence de plusieurs? :-:
Comme dirait mon ami Michel, Ouais!
Ride Safe!
wow, c'est bien la première fois que je suis d'accord avec les propos d'un leader syndical. Ca donne une idée de comment la ville est gérée par une gang de Ke-klounes (pas besoin de le nommer).
Effectivement, ils doivent mettre plus d'efforts Ă taxer ceux qui conduisent en irresponsables aux intersections.