Peut-être qu'il faudrait faire faire une ride aux "ingénieurs" du MTQ pour qu'ils comprennent que ce qui est "conforme" pour le passage des voitures ne l'est pas nécessairement pour les motos. Contrairement à ce que le porte parole du MTQ, M Paradis, affirme, "L'utilisation de ces produits est sécuritaire", ce n'est pas vrai.
Ça fait assez longtemps qu'on le dit, le bitume pour colmater les fissures mieux connu sous le nom de "tar snakes" c'est dangereux pour les motos. Il serait grand temps que les ingénieurs du MTQ s'ouvrent les yeux et pensent un peu plus avant d'approuver des produits qui peuvent être dangereux pour les autres usagers de la route, motocycliste, cyclistes et piétons.
Une série d'accidents impliquant des motocyclistes sur la route 349 à Saint-Paulin a forcé le ministère des Transports à fermer partiellement cette route depuis mercredi, où la circulation se fait désormais en alternance. C'est que des produits de colmatage de fissures utilisés sur la chaussée à cet endroit auraient bien pu causer le dérapage des motocyclettes, faisant deux blessés légers dans trois accidents distincts.
Deux des trois accidents sont survenus dimanche, face au 2700 rang Beauvallon (route 349) à Saint-Paulin. Dans les deux cas, la Sûreté du Québec parle de sorties de route de motos, dont une ayant fait un blessé léger. L'autre motocycliste impliqué n'a pas été blessé. L'accident est survenu dans une courbe très prononcée de la route 349.
Selon des témoins, de la signalisation avait été placée un peu avant cette courbe afin d'avertir les motocyclistes des risques de dérapage. Or, mardi après-midi, un troisième accident est survenu à cet endroit, toujours impliquant un motocycliste qui a lui aussi été blessé légèrement.
Selon la porte-parole de la Sûreté du Québec, Annie Thibodeau, il y aurait plusieurs sorties de route dans ce secteur chaque année étant donné que la courbe est très prononcée. Toutefois, les trois motocyclistes impliqués dans ces accidents auraient en effet pu déraper sur du bitume, ajoute Mme Thibodeau.
D'ailleurs, des publications ont été partagées par des centaines d'internautes sur Facebook depuis mardi pour encourager les gens et plus particulièrement les motocyclistes à faire preuve de vigilance dans ce secteur. À voir les commentaires qu'ont générés ces publications, il semble que plusieurs motocyclistes aient eux aussi dérapé à cet endroit durant cette période, heureusement sans que leur mésaventure ne se termine en accident ou en sortie de route.
Devant cette situation le ministère des Transports a décidé de procéder à de nouvelles vérifications et, par mesure de sécurité, a fermé une voie de circulation, en direction nord, mercredi. La circulation se fait en alternance, sur la voie ouverte, et des feux de circulation ont été installés afin de gérer la situation, explique le ministère.
«On note une problématique, dans une courbe de la route 349, à Saint-Paulin. Le colmatage des fissures a été réalisé la semaine dernière et depuis, le ministère note trois accidents impliquant des motocyclistes», confirme Guillaume Paradis, porte-parole du ministère des Transports.
M. Paradis explique que les produits de colmatage de fissures et de joints sont des produits à base de bitume, qui sont modifiés par l'ajout de polymères et d'autres additifs. «Ces produits sont utilisés afin d'empêcher l'infiltration d'eau sous la chaussée, en présence de fissures. Ainsi, la durée de vie de l'enrobé bitumineux est prolongée et les travaux majeurs sont repoussés. L'utilisation de ces produits est sécuritaire. Après la pose de ce produit, il est possible de circuler en toute sécurité, sans perte d'adhésion», commente-t-il.
Alors comment expliquer qu'autant d'accidents aient pu survenir à cet endroit? Le ministère poursuit ses vérifications et pourrait s'en remettre à l'entrepreneur qui a effectué les travaux.
«Le ministère poursuit son analyse de la situation. Selon les premières vérifications, le produit utilisé serait conforme. Par ailleurs, le ministère effectue des vérifications quant aux méthodes de pose et à la quantité de produit utilisé. Lorsque la cause du problème aura été identifiée, le ministère sera en mesure de mettre en place les mesures correctrices appropriées. Si la situation découle d'un manquement de l'entrepreneur, les travaux devront être repris à ses frais», confirme Guillaume Paradis.
Ride Safe!
Je ne comprend pas pourquoi le mtq continue à prétendre que les tar snakes sont sécuritaires.
N'importe qui qui a une moto sait combien ils sont glissants. Surtout quand ils sont frais.
Ha ouais! et ça gonfle les statistique d'accident moto pas par la faute des motards mais par la faute du MTQ qui ne tien pas en compte la sécurité de tous les moyens de transport.
Si les tar snake sont ok pour un 10 roues c'est que c'est ok pour tous? Et ça ,la Table de concertation en sécurité routière vont nous tapez dessus en forçant la SAAQ encore une saudite fois a monter le prix des plaques à cause du nombre d'accident qui monte. Belle logique!