Bon, du bla, bla, bla que a titre d'information, ou au moins, dans l'espoir de vous donner un peu d'info.
je vois sur Facebook des messages copie/collè sur le bla bla bla de privacy "je dis a Facebook que .... bla bla bla" eh bien, c'est completement inutile d'ecrire ca, c'est un peu si pendant que vous baignez et vous plongez dans une piscine vous ouvrez le parepluie parce que .... il pleut LOLLLLLLL
Quelques citations
Comme vous vous en doutez sûrement, ces statuts ne vous protègent en rien. Décortiquons un peu la nouveauté de la version française 2014:
«En vertu des articles L.111, 112 et 113 du code de la propriété intellectuelle je déclare que mes droits sont attachés à toutes mes données personnelles (...) publiées sur mon profil. Pour une utilisation commerciale, mon consentement écrit est nécessaire en tout temps»
Voici une référence à un texte français ET en rapport avec la propriété intellectuelle. C'est bien, mais ça ne sert à rien: à partir du moment où vous acceptez les conditions d'utilisation de Facebook, et le fait d'utiliser le réseau signifie acceptation des dites conditions, vous acceptez que, même si le contenu que vous postez vous appartient, vous accordez à Facebook «expressément (...) une licence non exclusive, transférable, sous-licenciable, sans redevance et mondiale pour l'utilisation des contenus de propriété intellectuelle que vous publiez sur Facebook ou en relation avec Facebook» (comprendre, photos et vidéos).
Autrement dit, la conclusion du statut, selon laquelle «si vous n'avez pas publié cette déclaration au moins une fois, vous allez tacitement permettre l'utilisation d'éléments tels que vos photos ainsi que les informations contenues dans la mise à jour de profil», est fausse: à partir du moment où vous avez un compte Facebook, vous permettez l'utilisation par Facebook de vos données (et Facebook a une vision large du terme «utilisation»), sans pouvoir contrôler ce que vous lui montrez.
Comme d'habitude, il n'existe qu'une seule façon de protéger vos données et d'empêcher Facebook de les utiliser: supprimer votre compte Facebook.
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Bien sur, si vous lisez ceci maintenant je suis proprietaire de votre moto LOL
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et si vous faites un peu de recherche vous pouvez ne decrouvrir encore et encore, ce n'est que une infime partie LOL
Bon, j'espere avec ce bla, bla d'avoir vous donnè un peu plus d'infos, amen.
Avez-vous copié le message sur votre profil Facebook ?
Vous êtes-vous mis à l’abri de l’utilisation de vos données personnelles par Facebook, ses partenaires, le gouvernement, le Bonhomme Sept-Heures et quatre des sept chevaliers de l’apocalypse ?
Vous savez, ce message qui ressemble généralement à quelque chose comme :
J’avise Facebook,
Moi, Mathieu Charlebois,
suis prêt à croire à peu près n’importe quoi, tant qu’on y ajoute quelques numéros de loi (UCC 1-308-1 308 1-103 et le statut de Matagami) pour que ça sonne sérieux.
Par ce communiqué, je dis à Facebook qu’il est strictement interdit de divulguer, copier, distribuer ou diffuser les photos du cœur dans la mousse de mon café, mon statut à propos de la neige ou la petite vidéo qui shake, filmée avec mon téléphone tenu à la verticale.
La violation de ma vie privée est punie par la Loi (UCC 1-508-1 306 1-703 et un juge avec un marteau pis un air méchant.)
Aussi, je voudrais que Bill Gates garde Hotmail gratuit, alors je vous demande d’envoyer ce message à six de vos amis.
Aussi:
Depuis quelques jours, circule sur Facebook le message qui suit :
« En raison du fait que Facebook a choisi d’impliquer un logiciel qui permet l’usage de mes renseignements personnels, je déclare ce qui suit : en réponse aux nouvelles lignes directrices de Facebook et en vertu des articles L.111, 112 et 113 du code de la propriété intellectuelle, je déclare que mes droits sont attachés à toutes mes données personnelles, dessins, peintures, photos, textes écrits, vidéos, musiques, etc. publiées sur mon profil. Pour une utilisation commerciale ou autre de ce qui précède, mon consentement écrit est nécessaire en tout temps. »
Quelle validité juridique ?
Message qui est suivi d’une invitation au partage, qui précise aussi :
« Ceux qui lisent ce texte peuvent faire un copier/coller sur leur mur Facebook. Cela leur permettra de se placer sous la protection du droit d’auteur. Par ce communiqué, je dis à Facebook qu’il est strictement interdit de divulguer, copier, distribuer, diffuser, ou de prendre toute autre action contre moi sur la base de ce profil et/ou de son contenu. Les actions mentionnées ci-dessus s’appliquent également aux employés, étudiants, agents et ou tout autre personnel sous la direction de Facebook.
Le contenu de mon profil comporte des informations privées et intimes. La violation de ma vie privée est punie par la loi (UCC 1-308 1 - 308 1 -103 et le Statut de Rome). Facebook est désormais une entité de capital ouvert. Tous les membres sont invités à publier un avis de ce genre, ou si vous préférez, vous pouvez copier et coller cette version. Si vous n’avez pas publié cette déclaration au moins une fois, vous allez tacitement permettre l’utilisation d’éléments tels que vos photos ainsi que les informations postées. »
Ce message pose au moins deux questions :
- d’où vient-il ?
- Quelle est sa validité juridique ?
Le retour d’un « fake »
Premier point, il ne date pas d’hier. Apparu en 2012, suite à l’entrée de Facebook au Nasdaq, il prétextait alors les modifications au capital de l’entreprise pour que les usagers de la plateforme revendiquent un changement de statut des données personnelles. Avec quelques formules un peu différentes, il ressurgissait en novembre 2012, à l’occasion d’une annonce par l’entreprise de changements dans sa politique concernant la vie privée.
A l’époque, cette revendication avait été identifiée comme un hoax (une fausse rumeur) lancée par on ne sait qui. On ne voit pas bien ce qui motive aujourd’hui la retour de ce « fake », sa première phrase « En raison du fait que Facebook a choisi d’impliquer un logiciel qui permet l’usage de mes renseignements personnels », ne faisant, à notre connaissance, référence à rien de précis.
Quant à sa validité juridique, Facebook, contacté par nos soins, nous affirme qu’elle est nulle et ajoute que « l’entreprise informe en continu ses utilisateurs » de l’évolution de sa politique en matière de protection de la vie privée, qui est une « priorité ».
Pour des Privacy Commons
En revanche, Lionel Maurel lui trouve un intérêt dans son intention politique.
« [Ce texte] ressemble un peu à une licence Creative Commons “informelle”. Ça montre que les individus aimeraient pouvoir fixer les conditions de réutilisation de leurs données personnelles comme ils le font de leurs œuvres avec des licences “déclaratives” de type Creative Commons.
Or, il y a un certain nombre de personnes qui cherchent en ce moment à créer un “privacyleft”, inspiré par le “copyleft” du logiciel libre [l’inverse du copyright, le fait de céder volontairement ses droits, ndlr], ou des “privacy commons” inspirés des Creative Commons.
La question est de savoir s’il est possible de créer un tel système à partir du droit des données personnelles, ce qui est à mon sens plus compliqué à faire qu’à partir du droit d’auteur. »
Ride Safe!